J'avais un devoir de vacances en attente, qui, comme tout devoir de vacances, demeurait facultatif.
Mais ce fut comme avec une tablette de chocolat rangée dans le placard : on sait qu'elle est là, et on finit par la sortir pour en croquer un carreau. On trouve toujours des tas de bonnes raisons pour s'en justifier.
Là, je me suis dit qu'il était temps que je m'affranchisse de la présence d'un maître tout le temps à mes côtés. Ne serait-ce que parce qu'il allait falloir que je m'en passe pendant un long moment.
De plus, je voulais voir si je pouvais trouver un rythme de travail adapté à une vie familiale, contrainte à gérer nécessairement pour poursuivre la peinture avec un espoir de progression.
Donc voilà. L'objectif du travail est de réinterpréter la Venus de Milo.
J'ai réussi à prendre en charge mes contraintes, je n'aurai donc plus de raison de ne pas continuer à peindre (si ce n'est le manque de fournitures...).
Cette Venus, datant d'un autre âge, a fait éclater sa gangue de pierre. Telle un papillon avec son cocon, elle a déchiré son drapé et s'est fait une robe pour aller jouer la vedette quelque part dans une revue parisienne ou danser la samba. Et elle le dit très fort à ses semblables : "Eclate-toi !"
Mais ce fut comme avec une tablette de chocolat rangée dans le placard : on sait qu'elle est là, et on finit par la sortir pour en croquer un carreau. On trouve toujours des tas de bonnes raisons pour s'en justifier.
Là, je me suis dit qu'il était temps que je m'affranchisse de la présence d'un maître tout le temps à mes côtés. Ne serait-ce que parce qu'il allait falloir que je m'en passe pendant un long moment.
De plus, je voulais voir si je pouvais trouver un rythme de travail adapté à une vie familiale, contrainte à gérer nécessairement pour poursuivre la peinture avec un espoir de progression.
Donc voilà. L'objectif du travail est de réinterpréter la Venus de Milo.
J'ai réussi à prendre en charge mes contraintes, je n'aurai donc plus de raison de ne pas continuer à peindre (si ce n'est le manque de fournitures...).
(C) 2010 Musée du Louvre - Anne Chauvet
Cette Venus, datant d'un autre âge, a fait éclater sa gangue de pierre. Telle un papillon avec son cocon, elle a déchiré son drapé et s'est fait une robe pour aller jouer la vedette quelque part dans une revue parisienne ou danser la samba. Et elle le dit très fort à ses semblables : "Eclate-toi !"
Eclate-toi - acrylique sur châssis coton
